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Nos Wakamees ont du talent : Wiem Hadidane

Chaque mois nous donnons la parole à un(e) Wakamees qui oeuvre au quotidien pour rendre l’assurance impactante et transparente.

2 février 2022

7 minutes

J’ai eu l’immense plaisir d’échanger avec Wiem qui a rejoint Wakam pour un stage de fin d’études en 2018 puis définitivement en 2019 en tant qu’actuaire provisionnement. C’est avec beaucoup d’humilité (et d’humour) qu’elle m’a raconté comment elle est arrivée chez Wakam (pour ne plus en repartir) et son quotidien en tant qu’actuaire provisionnement (et elle a dû s’y reprendre plusieurs fois). On a aussi parlé de la culture Wakam, de Cédric Grolet et bien sûr des meilleurs restaurants autour des bureaux (elle en a tout un fichier !)

Hello, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle « Wiem » et ça se prononce bien « Ouiem » et pas « Viem » (les gens se trompent souvent alors je préfère le préciser !) Je suis née et j’ai vécue en Tunisie. J’y ai fait mes études et ma classe préparatoire maths/physique. J’ai ensuite intégré l’université de Paris / Dauphine sur le campus tunisien pour faire de l’actuariat.

Mon diplôme en poche, il a fallu que je trouve un stage. L’actuariat n’était pas hyper connu en Tunisie donc je cherchais à tout prix un stage à l’étranger et de préférence en France. J’ai postulé à une offre de stage de 6 mois chez Wakam à laquelle j’ai été accepté.

Pour être honnête, quand j’ai fait mon choix de faire de l’actuariat, je n’avais aucune idée de ce que c’était. On m’a juste dit que c’était un métier d’avenir qui était hyper intéressant, challengeant et qui paye bien (rires) !

Tu es « actuaire provisionnement » mais ça consiste en quoi exactement ?  

Tout d’abord, il faut savoir que quand on parle d’assurance, on parle de l’inversion du cycle de production.

En réalité les assureurs vendent des contrats d’assurance pour une prime donnée avant même de constater les montants de sinistres afférents. Ainsi, le rôle d’un actuaire provisionnement (dit aussi actuaire inventaire) est d’estimer et prédire les montants de ces sinistres futurs. Pour cela il calcule ce qu’on appelle « les provisions techniques » ou alors les fameux IBNR (Incurred But Not Reported). Chez Wakam, j’effectue ce travail à chaque clôture trimestrielle.

Avec l’équipe, on fait remonter à la Direction les différents KPIs techniques tels que les S/P (ratio sinistre à prime), les Boni/Mali sur primes et sinistres et le chiffre d’affaires.

Travailler en tant qu’actuaire provisionnement chez Wakam permet d’avoir une vue globale sur la rentabilité de l’ensemble de nos produits.

En revanche, on a moins d’échange avec nos clients et les offices Revenue, Produit et Pricing. J’ai donc parfois l’impression d’être un peu plus éloignée du business. Mais je ne peux pas tout avoir (rires) !

Pourquoi as-tu rejoint Wakam ? 

Comme j’ai fait mon stage de fin d’études chez Wakam j’ai pu avoir un avant-goût de l’expérience Wakam qui m’a énormément plu.

Il y a, tout d’abord, la taille humaine de l’entreprise. On était tous basé sur le même étage et tout le monde se connaissait !

La situation sanitaire permettait d’organiser plein de petits événements pour se retrouver de manière plus informelle : fêter un pot de départ, une nouvelle arrivée, ou même lors des apéros organisés par le CE à chaque saison. Car, oui, on adore faire la fête chez Wakam (rires) !

J’espère d’ailleurs qu’on pourra reprendre ces moments très prochainement.

Woop, woop !

D’un point de vue professionnel, ce qui m’a attiré, c’est surtout la promesse d’apprentissage et de montée en compétence dans le domaine de l’assurance non-vie. Nous avons une multitude de partenariats (et donc de produits) et je savais que ça allait me permettre d’étudier les spécificités de chacun et gagner en expérience.

C’était aussi l’occasion pour une junior comme moi d’avoir une vision globale du métier et de bien comprendre ce que j’aimais faire ou non pour la suite de ma carrière.

Pourrais-tu m’expliquer ton métier en une phrase très simple ?

Alors je ne sais pas si je pourrais le faire aussi bien qu’Antoine ou que Charlotte mais je vais quand même essayer ! J’aide Wakam à calculer l’argent qu’elle doit mettre de côté pour pouvoir faire face à ses engagements envers les assurés (et donc payer les sinistres).

Que penses-tu du secteur de l’assurance ?

L’assurance est un secteur qui a toujours été et continue d’être indispensable dans notre vie. Être assuré, c’est se garantir une certaine protection des aléas de la vie. A l’époque les marchands s’assuraient pour protéger leurs navires contre les dégâts d’un naufrage ou même des pirates !

Aujourd’hui le monde ne cesse d’évoluer économiquement et socialement. Par conséquent la cause des fléaux change aussi (cyber risques, perte de revenue, perte d’exploitation, etc.)

L’assurance est donc un élément dont on ne peut se passer de nos jours. Elle nous offre une certaine sérénité et tranquillité d’esprit.

Une semaine type pour toi chez Wakam ça ressemble à quoi ?

Je n’ai pas vraiment de semaine type excepté lorsque je suis en période de clôture. Nous avons mis en place des petits rituels avec les autres Offices (Comptabilité, Contrôle de gestion, Réassurance, IT, Data,..). On fait des catch-ups réguliers deux fois par semaine afin de faire remonter les difficultés et avancer sur les différents sujets.

En dehors de ça, on fait bien sûr des points d’équipe pour échanger sur nos OKR et le quotidien chez Wakam. Pendant le confinement on avait mis en place une petite réunion qui s’appelait « allô quoi ». C’était l’occasion de faire un point un peu plus informel et de parler d’autres choses que le boulot ! On n’en fait de moins en moins mais ça nous arrive toujours ! 

Les discussions entre actuaires chez Wakam

Sur quoi est-ce que tu travailles en ce moment, tu es en période clôture ?

Alors non pas encore tout à fait mais ça arrive très vite ! Là je suis sur le budget 2022 pour estimer le chiffre d’affaires en 2022, le montant de sinistres que l’on va devoir régler, et d’une manière générale, prédire la rentabilité attendue.

Un truc dont tu es super fière que tu as fait chez Wakam ?

Alors c’est impossible de ne retenir qu’une seule chose ! Il y a plein de petites victoires en réalité.

Tout d’abord, quand je suis arrivée chez Wakam, je sortais d’école et j’avais donc très peu d’expérience. Et s’il y a une chose dont je suis fière c’est que j’ai su me plonger directement dans le cœur de plusieurs sujets en travaillant avec plusieurs Offices.

Et je dirais aussi ma résilience et mon sens de l’engagement.

J’ai réussi à tenir le rythme chez Wakam et je suis fière de ce que j’ai pu apprendre depuis que je suis là !

Si tu pouvais ajouter une chose dans les bureaux ?

Alors là j’ai plein d’idées ! Une salle de karaoké, des fauteuils massant ou encore une table de ping-pong.

Si tu devais décrire la culture chez Wakam, que dirais-tu ?

Agilité, on a souvent des délais très courts et on se doit d’être flexible et efficace dans ce qu’on fait. C’est la seule manière de s’en sortir chez nous (rires).

Et surtout, l’esprit d’équipe. C’est vraiment très important chez Wakam.

Tu ne peux pas accomplir des missions ou des tâches sans travailler en équipe. J’en profite pour faire une énorme dédicace à l’équipe !!

On est hyper soudé à la DT [Direction Technique], on s’entend très bien et on bosse très bien ensemble.   

Si tu pouvais changer de métier, que ferais-tu ?  

Alors j’hésite entre deux métiers ! J’ai toujours été intriguée par devenir « agent immobilier ». Je suis une grande fan de Stéphane Plaza et de son émission « Chasseurs d’appart’ » ! En fait j’aime bien me projeter dans les appartements et m’imaginer y vivre. J’adore par exemple me balader chez IKEA et imaginer plein de choses !   

Et le deuxième métier (qui est complètement différent) serait d’être une Cheffe Pâtissière. J’adore les gâteaux et je trouve ce métier hyper passionnant du fait qu’il permet à la fois d’en manger beaucoup (rires) et de faire plaisir aux gens. Un bon gâteau “réconforte” comme dirait l’une mes collègues !

Si tu pouvais changer de place avec quelqu’un pour une journée ?

Cédric Grolet sans hésiter ! Ce qu’il fait est incroyable et d’une finesse absolue ! Et puis en plus il voyage très souvent et travaille dans des palaces ou sur des yachts. Franchement ça fait rêver ! Tu penses qu’on pourrait le tagguer dans l’article pour qu’il m’invite un jour ?

(Rires) Écoute tu sais quoi ? Et bien on va essayer ! Il a un compte Twitter donc on va l’identifier lors de la publication de l’article. Cédric, si tu lis ces mots on a une super fan ici !!

Quels conseils donnerais-tu à Wiem quand elle était plus jeune ?

Fais-toi confiance et continue d’apprendre de nouvelles choses dès que tu en as l’opportunité !

Une petite routine le matin pour bien attaquer la journée ?

Un petit café en discutant avec mes collègues. Ensuite je regarde un peu les priorités de la journée et les réunions à venir.

Quelle est ta chanson/groupe préféré(e) ?

Alors je n’ai pas un groupe préféré mais DES groupes préférés ! J’adore Maroon 5, Coldplay et bien sûr Queen B : Beyoncé. Mais en ce moment j’écoute en boucle deux chansons : « Why Hide de Mark Ranson » et « 9 to 5 de Dolly Parton ». Celle-ci je l’écoute tous les matins !

Ton restaurant préféré à côté des locaux ?

Alors je n’ai pas UN restaurant mais j’en ai plusieurs.

Avec l’équipe on a commencé un fichier Excel appelé « Foodies Club » pour référencer les meilleurs restos dans le coin. Pour manger italien, tu as un restaurant qui s’appelle « Presto Fresco » qui est top. Sinon tu as un « grec chic » qui s’appelle « Filaka » qui est très cool !

Autant te dire que ce fichier, tout le monde va te le demander suite à l’interview !!

Avant de conclure j’ai une dernière question que tout le monde se pose chez Wakam. Comment as-tu fait pour être première au jeu qu’on a sur Lucca (logiciel RH) qui consiste à deviner à qui appartient telle ou telle photo en cliquant le plus vite possible.

(Rires) Alors je t’avoue que le niveau est hyper dur maintenant ! Mais à l’époque il y avait beaucoup moins de monde dans la boîte. Donc c’était assez facile de savoir qui était qui ! On avait une petite compet’ interne avec l’équipe donc on avait appris par cœur toutes les photos !

Mais je suis sûr qu’aujourd’hui je ne pourrai pas battre mon propre score !!

La championne en titre !

Le mot de la fin ?

Je te remercie beaucoup pour cette interview ! Pour être honnête, je craignais un peu de ne pas trouver mes mots et de ne pas savoir quoi dire mais j’ai l’impression que ça allait non ? Je trouve ça super comme format et je n’avais jamais eu l’occasion d’échanger avec toi donc c’est chouette !

J’ai passé un très bon moment et tu t’en es hyper bien sorti ! Merci beaucoup à toi de t’être prêtée au jeu !

Interview réalisée en décembre 2021.

Emilien Matte

Communication & Content Strategist