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Nos Wakamees ont du talent: Antoine David
Chaque mois nous donnons la parole à un(e) Wakamees qui oeuvre au quotidien pour rendre l’assurance impactante et transparente.
8 septembre 2020
6 minutes
Partons à la rencontre d’Antoine qui a rejoint Wakam en 2016 alors qu’il habitait toujours à l’étranger. Avant même l’explosion de la viso-conférence, Antoine passait déjà tous ses entretiens à distance. Il nous raconte son quotidien chez Wakam et nous parle un peu plus de lui, de ses rêves et de ses envies.
Hello, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Antoine David et je viens de la magnifique ville d’Angers ! J’ai travaillé et habité au Brésil pendant 7 ans et ensuite au Portugal.
À la suite de ces expériences à l’étranger, j’ai voulu revenir en France et j’ai rejoint les équipes techniques de Wakam en 2016 qui étaient en train de se restructurer.
Tu as rejoint Wakam en 2016, qu’est-ce qui t’a attiré ?
En fait, il y a eu un alignement des planètes je dirais. J’étais encore à l’étranger et je voulais rentrer en France. Par contre je ne voulais pas rejoindre un grand groupe. J’avais déjà eu une expérience chez un grand bancassureur et je ne voulais pas me retrouver parmi 3000 personnes en costume cravate. Ça ne m’intéressait pas. La taille de Wakam et l’ambiance me correspondaient beaucoup.
J’ai principalement travaillé dans des structures à taille humaine et en pleine croissance.
Ce qui m’a attiré était le fait que c’était une création de poste sur Paris car avant l’actuariat était externalisé. J’ai été immédiatement conquis quand j’ai vu les locaux et que j’ai pu rencontrer les personnes avec lesquelles j’allais travailler. On est vraiment dans une ambiance très dynamique.
Tu es actuaire, ça consiste en quoi exactement ?
Alors c’est un métier qui est très spécifique au secteur de l’assurance.
C’est une petite mafia qu’on a créée pour se garantir du boulot en permanence ! (rires)
Mais sinon, l’actuaire fait du calcul de risque et il essaie de prévoir le futur. Quand tu es assureur tu vends des produits d’assurance pour lesquels tu vas avoir des sinistres. Notre job en tant qu’actuaire est de prévoir les potentiels sinistres afin de permettre à l’entreprise de maitriser ses risques financiers.
Le mantra de l’actuariat est « le futur n’est déjà plus ce qu’il était », en fait on recalcule en permanence le futur.
Si tu devais expliquer ton boulot à un enfant trois ans ?
J’essaie de prévoir le futur mais je me trompe tout le temps !
Une journée type chez Wakam c’est…
Alors j’avoue que je n’ai pas vraiment de journée type. C’est assez varié et il faut être très flexible car les priorités peuvent changer très rapidement ! Je pense que c’est le propre des entreprises qui ont une forte croissance où tout va toujours très vite.
Mais en général, je récupère des données, je vérifie qu’elles sont correctes et je mets en place des projections afin de pouvoir présenter les résultats aux partenaires. S’il y a des déviances dans les projections je m’occupe aussi de mettre un plan d’actions afin de pouvoir corriger tout ça. Mais ce n’est pas uniquement « boulot, boulot » je te rassure, autour de ça il y a aussi des moments informels d’échanges avec mes collègues !
Sur quoi tu travailles en ce moment ?
En ce moment je travaille sur les données d’une assurtech qui est en train de bousculer le marché de l’assurance. C’est une startup hyper innovante qui est en train de décoller et que nous devons accompagner d’un point de vue technique.
Mon métier est de suivre ses résultats techniques pour m’assurer qu’ils correspondent à ce que nous attendions mais sans pour autant brider les équipes et les empêcher d’être créatives.
Ce que j’aime beaucoup sur ce partenariat c’est que nous avons mis en place avec eux un système de redistribution. Au moment de la signature de son contrat, l’assuré choisit une ONG qu’il souhaite soutenir financièrement. En cas de trop perçu, ce n’est pas l’assureur ou le courtier qui profitent des bons résultats mais l’argent est redistribué à cette association.
J’aime beaucoup travailler sur ce partenariat car ils cherchent à trouver des moyens de casser un peu l’image vieillotte qu’on peut avoir de l’assurance.
Alors justement, que penses-tu du secteur de l’assurance ?
Je pense qu’il faut le dépoussiérer un peu et faire en sorte que les gens le comprennent mieux ! L’assurance reste un produit un peu complexe et étrange que tout le monde utilise mais qui coûte cher. Et pourtant les gens ne savent pas du tout ce qu’ils achètent. Ça ouvre la porte à des comportements problématiques où les gens achètent les produits sans vraiment comprendre ce pourquoi ils sont couverts ce qui peut créer des frustrations quand ils ont un sinistre.
On devrait tous avoir une logique de « consommateur conscient » : qu’est-ce que j’achète ? Pourquoi ? À quoi ça va me servir ? Est-ce que j’en ai besoin ?
Ça me plaît de travailler avec des assurtechs qui proposent des produits innovants et digitaux. Ils parlent mieux à la nouvelle génération qui je l’espère va plus s’intéresser à ce qu’elle achète et va du coup mieux comprendre ce pourquoi elle est couverte. Et je trouve que cette démarche de redistribution de richesse (cf. question précédente) non pas vers des actionnaires mais vers des ONG est un bon pas pour créer une relation de confiance.
Peux-tu me raconter un truc que tu as fait chez Wakam dont tu es hyper fier ?
Alors ce n’est pas lié à un projet mais plus à un état d’esprit en fait : c’est l’esprit d’équipe que nous avons réussi à créer au sein de la Direction Technique et que je vois aussi dans toute la boîte.
Nous avons une organisation très horizontale. Il n’y a pas de manager intermédiaire quand ce n’est pas nécessaire, chose que j’ai pu voir dans d’autres entreprises.
C’est plus responsabilisant et épanouissant.
Aujourd’hui nous sommes 7 (et bientôt 9, on recrute d’ailleurs !) et on a su se créer un esprit d’équipe très fort : les rapports sont francs, honnêtes et tout le monde travaille (beaucoup) mais ensemble.
Si tu pouvais changer une chose dans les locaux…
Alors, je ne sais pas si je peux le dire mais… j’isolerai mieux la salle de réunion « Bespoke » parce que je bosse à côté et j’avoue que c’est assez bruyant… !
Heuuu « Bespoke » c’est quoi ?
Alors c’est une méthodologie interne qu’on a commencé à créer il y a 4 ans afin de créer des produits d’assurance sur mesure avec un time-to-market de quelques semaines.
On a découpé notre manière de travailler avec nos partenaires en 4 phases (Seek, Qualify, Achieve et Develop) pendant lesquelles interviennent différents métiers (business, produit, actuariat, etc).
Si tu devais décrire la culture Wakam en un mot, tu dirais quoi ?
En un mot c’est trop difficile. Mais je peux te le faire en deux : simplicité et exigence.
Simplicité, parce que les gens et les rapports en interne sont simples et directs.
Exigence, car on travaille tous beaucoup et on essaie toujours de faire mieux que ce qui existait avant.
Si demain, tu pouvais changer de métier. Tu serais…
Alors en fait, ça change un peu tous les jours. En ce moment ce serait d’avoir une maison d’hôte avec ma femme avec une maison retapée et un potager. Je pense que c’est l’effet confinement en appartement.
Demain j’aurais peut-être envie de faire de l’aménagement de territoire ou de faire du redressement d’entreprises en difficultés. Mais j’aime bien mon métier actuel.
Si tu pouvais changer de place avec quelqu’un pour une journée ?
Je crois que j’aimerai bien être M (le meilleur guitariste de France) pour un concert ! Je ne jouerais pas forcément sa discographie mais je voudrais juste voir ce que ça fait de pouvoir jouer tout ce qu’on veut aussi bien qu’on veut !
Quelle est la première chose que tu fais quand tu arrives au bureau ?
Je check mes slacks, je vérifie mes mails et je me fais une liste des priorités de la journée. Et après je bois un café. En télétravail c’est pareil sauf que je suis pieds nus et en short. (rires)
Ton resto préféré à côté des locaux ?
Alors j’ai deux restaurants que j’adore qui ne sont vraiment pas loin de nos locaux !
Pour les petites bourses, il y un restaurant Kurde (Riha Durum) situé rue des petits carreaux. Ils font des supers sandwichs (viande, végétarien…). Tout est fait maison c’est un délice !
Et il y a un restaurant de ramen rue de Richelieu, absolument dingue qui s’appelle Kodawari Ramen ! Ils ont reconstitué le marché aux poissons de Tokyo (qui a maintenant disparu) avec les bruits, les voix des gens, …
On t’a déjà dit que tu ressemblais beaucoup à Tomer Sisley ?
Oui on me l’a déjà dit, c’est mon côté Alain Deloin ! Et à Vincent Elbaz aussi. Je pense que c’est mon nez aquilin.
Le mot de la fin ?
A bientôt!
Emilien Matte
Brand Content & Social Media Lead