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Nos Wakamees ont du talent : Camille Bosch
Chaque mois nous donnons la parole à un(e) Wakamees qui oeuvre au quotidien pour rendre l’assurance impactante et transparente.
8 octobre 2020
5 minutes
Partons à la rencontre de Camille Bosch qui a rejoint Wakam il y a maintenant 4 ans en tant qu’alternante. Passionnée par son métier et le secteur de l’assurance, elle nous raconte son quotidien chez Wakam et nous parle un peu plus d’elle, de son rêve d’ouvrir un centre d’équithérapie et de son amour pour le café!
Hello, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Camille. Je travaille dans la Squad « Claims » et je m’occupe de gérer certains sinistres corporels de nos assurés.
J’ai un parcours un peu particulier : j’ai fait 4 ans de droit suivi d’un BAC +3 en assurance à l’IFPASS et j’ai finalement trouvé un dernier master « Manager de l’assurance » pour arriver à un BAC +5.
Pourquoi as-tu arrêté le droit ?
Parce que j’ai découvert le droit des assurances qui m’a absolument passionné et je me suis dit « ok je veux absolument travailler dans ce secteur ». J’ai même aidé tous mes amis à réviser leur examen ! (rires)
Même si aujourd’hui je ne fais pas de droit des assurances, ce que je fais me plaît et mes connaissances juridiques me servent beaucoup au quotidien.
Tu es « Gestionnaire Sinistres Corporels » mais ça consiste en quoi exactement ?
Quand un assuré a un accident, il le déclare à son courtier qui ensuite nous déclare l’accident s’il y a des blessures corporelles. Moi je vais gérer tout le dossier à partir de là. Donc je vais lui demander ses pièces médicales, mettre en place des expertises avec les médecins, envoyer de l’argent si les conditions le permettent. Je reste toujours au contact de l’assuré s’il a le moindre problème.
Donc en fait, tu passes ta journée au téléphone à te faire crier dessus ?
(Rires) Oui c’est ça ! Mais en restant toujours la plus cordiale possible. Pour être honnête ce n’était pas facile au début. Mais avec le temps on gagne en expérience et on apprend à avoir de la répartie. Les dossiers prennent toujours beaucoup de temps car il y a beaucoup d’interlocuteurs.
C’est important d’utiliser les bons mots pour rassurer les gens.
Mais il faut rester le plus disponible possible pour apaiser les assurés et leur montrer que nous sommes toujours là pour eux. Nous ne sommes pas là pour les arnaquer même si « assureur = arnaqueur » revient très souvent au téléphone…
Si tu devais expliquer ton métier à un enfant de 3 ans ?
Je compense un bobo par les moyens financiers dont on dispose.
Quand as-tu rejoint Wakam ?
Il y a 4 ans donc en 2016 ! J’ai fait deux ans en alternance et deux ans en CDI.
Pourquoi as-tu rejoint Wakam ?
J’ai eu de la chance, on est venu me chercher lors de ma première année d’alternance ! C’est l’ancien Directeur Du Service Indemnisation de Wakam qui était professeur à l’IFPASS. Il a vu mon dossier sur le bureau de la Directrice de l’école et m’a fait passer un entretien dans les locaux.
Quand j’ai rencontré les gens et vu les locaux j’ai immédiatement voulu travailler ici. Vraiment je me suis dit « ça a l’air fantastique » et l’entretien c’est hyper bien passé.
À la suite de ma première année d’alternance, j’hésitais à continuer mes études mais Wakam était à la recherche d’un alternant. Et ils étaient d’accord de me garder si je trouvais une dernière année d’alternance. Je connaissais l’entreprise et ils savaient comment je travaillais donc c’était une situation gagnante pour tous les deux finalement ! A la suite de cette année, il y avait un poste en CDI et je suis restée.
Que penses-tu du secteur de l’assurance ?
Je trouve que c’est un secteur vraiment intéressant. Il y a énormément de débouchés et de métiers différents. Un jour tu peux te retrouver à régler les sinistres, le lendemain travailler sur la création de produits et le surlendemain travailler à l’IT. De plus, tu travailles avec une multitude d’interlocuteurs (assurés, partenaires, courtiers…).
Mais je trouve vraiment dommage que le secteur soit mal vu. Quand je vois post-confinement ce qu’il s’est passé avec certains assureurs qui ne voulaient pas payer les pertes d’exploitation. Les gens se sont trop focalisés sur ça.
Alors que l’assurance tout le monde en a besoin aujourd’hui, et sans l’assurance il y a beaucoup de projets qui ne se feraient pas car nous avons toujours besoin d’être assuré. C’est vrai que parfois les assureurs font mal leur travail avec des conditions trop compliqués ou les fameuses petites lignes dans les contrats ! Mais malgré tout je pense que c’est en train de changer.
Une journée type pour toi chez Wakam ?
Quand j’arrive le matin, je traite les nouvelles déclarations d’accidents. En général j’arrive assez tôt donc j’ai un peu de temps pour bosser tranquillement avant que le téléphone ne se mette à sonner.
Ensuite je dois jongler entre la gestion courante des dossiers, les nouveaux qui arrivent tous les jours, les appels des assurés… On a plein de choses à faire et elles sont souvent toutes urgentes ! Donc il faut réussir à bien s’organiser.
Vous gérez beaucoup de sinistres ?
On a environ chacun une centaine de courriers en attente de traitement, sachant que nous avons environ une trentaine de courriers qui arrivent par jour. Il faut réussir à faire le tri pour traiter les plus urgents.
Là par exemple j’ai 81 dossiers qui attendent d’être traités. Parfois, on met environ deux mois à traiter un dossier ce qui n’est pas beaucoup dans le secteur de l’assurance mais sauf que nous ne sommes pas sur la même temporalité que l’assuré qui lui attend son dédommagement.
Un truc dont tu es super fière que tu as fait chez Wakam ?
J’ai pas mal travaillé sur la page « Claims » de notre Sharepoint (notre intranet) et je suis assez fière de ce qu’on a fait !
Si tu pouvais ajouter une chose dans les bureaux ?
Enlever les barreaux à nos fenêtres ! (Rires) Ça fait hyper triste ! Mais je pense que c’est parce que nous sommes au premier étage aussi. Mais sinon j’adore les locaux donc je ne changerai rien.
Au troisième on a une table / balançoire avec pleins de petites chaises accrochées autour. Je trouve ça hyper joli !
En un mot, comment tu décrirais l’ambiance chez Wakam ?
Dynamique. Je pense que c’est le mot qui doit revenir souvent quand tu poses la question ! Mais c’est vraiment le premier mot qui me vient.
Si tu pouvais changer de métier, tu serais ?
Alors j’ai deux métiers que j’aimerais exercer. Un plus « raisonné » et un autre si j’ai beaucoup d’argent !
Mon choix raisonné : j’aimerais beaucoup bosser à l’IT pour « bidouiller sur un PC » (rires). Il faut faire une formation pour apprendre à coder mais je dois trouver le temps pour m’y mettre.
Et si tu avais beaucoup d’argent ?
Alors j’aime beaucoup les chevaux et j’adorerais ouvrir un centre d’équithérapie. C’est un centre équestre dans lequel des personnes apprennent à mieux vivre avec leur handicap grâce au contact avec les chevaux.
C’est très compliqué à mettre en place car il faut des accréditations, des formations et surtout beaucoup d’argent pour ouvrir un centre équestre. C’est un peu un rêve mais on ne sait jamais… !
Si tu pouvais changer de place avec quelqu’un pour une journée ?
Elle n’est pas facile ta question… Alors mes collègues vont me détester à force de parler « cheval » toute la journée mais j’adorerais prendre la place d’un des grands cavaliers du CSO (Concours de Saut d’Obstacles) qui monte à cheval toute la journée. Mais ça ne parle pas beaucoup aux gens en général…
Alors pour être honnête j’ai un peu peur des chevaux…
(Rires) Justement il y a souvent deux réactions quand je parle « chevaux » avec les gens : « j’en ai fait une fois quand j’avais six ans » ou « j’ai peur des chevaux… » ! Ça me fait beaucoup rire.
Si tu avais un conseil à donner pour être hyper efficace au bureau ?
De faire un métier que tu aimes ! Si tu te lèves le matin en aimant ton boulot tu seras bien plus efficace ! C’est important aussi d’avoir des passions à l’extérieur pour pouvoir penser à autre chose.
Quelle est la première chose que tu fais quand tu arrives au bureau ?
Je bois un café.
Ton restaurant préféré à côté des locaux ?
Le Elgi juste en face des locaux, c’est ma cantine !
Le mot de la fin ?
Bon café!
Mais il est 16h15… C’est hyper tard non ?
Ah non je bois du café toute la journée, je peux même en boire à 20h ça ne m’empêchera pas de dormir !
Emilien Matte
Brand Content & Social Media Lead